Intervention de Dimitri Houbron

Réunion du mercredi 12 janvier 2022 à 9h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDimitri Houbron :

Dans le dernier budget, les moyens dédiés à l'immigration, à l'asile et à l'intégration sont en augmentation. Pourtant, nous faisons toujours face à la même difficulté, à savoir le taux d'exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), qui demeure le talon d'Achille de notre politique migratoire.

En effet, l'éloignement forcé d'un ressortissant étranger nécessite le plus souvent la production d'un laissez-passer consulaire que les pays d'origine, notamment l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, ne délivrent qu'au compte-gouttes. Cette situation paralyse considérablement notre politique de reconduite à la frontière. À l'aube des échéances présidentielles, plusieurs propositions sont mises sur la table afin de corriger ce problème, dont l'une a retenu mon attention, non pas parce que j'y souscris, mais parce que je souhaite la soumettre à des personnes disposant véritablement d'une expertise en la matière. Que pensez-vous de l'idée de charger certains consulats et ambassades français à l'étranger d'être les lieux de dépôt des demandes d'asile ? Cela permettrait, selon les défenseurs de cette proposition, de porter un coup aux réseaux des passeurs et d'éviter que les personnes déboutées du droit d'asile et les OQTF se heurtent à des pays d'origine récalcitrants.

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