Reprenons donc la démonstration. Le vaccin ne protège pas de la contamination, il permet d'éviter, à 96 %, la survenue d'une forme grave : les 4 % restants représentent déjà beaucoup de monde pour les services de réanimation, dont votre objectif, monsieur le rapporteur, est qu'ils ne soient pas débordés. Je vous fais grâce du compte des fermetures de lits décidées par votre gouvernement et par le précédent, dont M. Véran était un soutien, mais il est clair que les responsabilités ne sont pas à chercher du côté de l'opposition.
Nous proposons des alternatives non liberticides – purificateurs d'air, capteurs de CO2, masques FFP2. Nous demandons aussi la levée des brevets. Ça vous intéresse, la levée des brevets, monsieur le rapporteur ? Vous préférez que les Français se fassent injecter quatre, huit, dix doses parce que les variants continuent de circuler et qu'on n'est pas fichu de traiter la pandémie de manière rationnelle, à l'échelle mondiale ? Regardez ce que dit l'Organisation mondiale de la santé sur le sujet !
Mais comme vous n'entendez rien de tout cela, il ne vous reste qu'une option : restreindre les libertés, fliquer les gens toute la journée avec un passe vaccinal, même si vous reconnaissez vous-mêmes qu'il ne protège pas de façon optimale, puisque vous demandez parfois un test négatif en plus.
Seul le test permet de savoir si on est porteur ou non du virus, donc potentiellement contagieux. À moins que vous ayez l'intention de nous apprendre que les tests ne sont pas fiables, une politique publique fondée sur les tests serait bien plus efficace que centrée sur la vaccination. Du reste, les Françaises et les Français ont montré combien ils étaient responsables en se faisant massivement tester avant les fêtes – ce qui vous a permis, au passage, de recueillir des données sur la circulation d'omicron que vous n'auriez pas eues autrement.