Je voudrais quant à moi poser deux questions.
Dans la mesure où les RPS mettent en jeu l'intégrité physique et la santé mentale des personnes, doit-on parler à leur sujet de véritables maladies, qui concernent donc au premier chef la personne, ou s'agit-il davantage de symptômes, révélateurs d'un environnement de travail inadéquat ? Cette question n'est pas du tout innocente, car la réponse que l'on y apporte a des conséquences, notamment juridiques et sociales.
Ma seconde question porte davantage sur les remèdes : reposent-ils sur une meilleure gouvernance des entreprises ou des administrations ? La seule réponse aux RPS est-elle une meilleure organisation du travail, une sensibilisation accrue de la hiérarchie à ce genre de problèmes, ou existe-t-il des solutions plus larges ?