Je voudrais insister, une fois de plus, sur la nécessité de mettre en place une prévention primaire, car celle-ci joue sur un ensemble de coûts – aux niveaux individuel, collectif, organisationnel et sociétal. Autre point important à mes yeux : il faut chercher à mettre en discussion, localement, le travail réel. Généralement, les gens aiment parler de leur travail, si toutefois on leur offre des espaces idoines pour le faire. Le travail, même s'il est parfois souffrance, peut aussi receler des leviers d'action pour les différents acteurs – je veux parler de l'ensemble des partenaires : la direction, les instances représentants les salariés et tous ceux qui constituent les situations de travail, notamment les organisateurs et les concepteurs –, dans une logique de co-construction.