Vous avez raison, monsieur Grenier : lorsqu'un député est victime d'une agression, nous le dénonçons, car nous sommes solidaires. Cela concerne tous les députés : dernièrement la permanence de Mathilde Panot, qui appartient à mon groupe politique, a été taguée, ce qui prouve que ces agressions peuvent nous toucher tous, sur tous les bancs.
S'agissant du handicap, notre groupe de travail a fait un rapport et formulé des préconisations qui sont désormais entre les mains du Bureau de l'Assemblée nationale, notamment de son président. C'est encore au Président et au Bureau qu'il revient de mettre en œuvre la réforme.
La constitution de ses groupes de travail était une excellente idée du précédent Président de l'Assemblée nationale, François de Rugy. Certains d'entre eux ont malheureusement déjà cessé leurs travaux. Pour notre part, nous avons considéré que notre groupe était très important, et qu'il avait apporté des avancées, notamment sur la réévaluation du montant de l'enveloppe attribuée aux députés pour l'emploi de leurs collaborateurs.
Enfin, nous savons que l'équation est toujours la même ici comme ailleurs : moins de monde, plus d'arrêts de maladie !
C'est sans concertation que l'on nous annonce la fin de ce groupe de travail, ce que je déplore au moins autant que vous. En tout état de cause, car nous le devons aux personnels de l'Assemblée nationale, aux gens qui y travaillent, aux députés ainsi qu'à tous ceux qui côtoient cette maison : nous poursuivrons notre mission et irons jusqu'au bout de ce travail sur le RPS et le harcèlement. Ce qu'en fera par la suite l'Assemblée nationale, c'est à son Président qu'il faudra le demander.