Sur le développement du numérique, les fonctionnaires ont toujours suivi les évolutions, nous avons toujours eu de nouveaux outils, et nous nous formons. Le souci est que dans une situation de sous-effectif, il est difficile de s'absenter pour suivre les formations, mais nous le faisons quand même.
À propos des ressources humaines, il faut s'interroger sur la façon dont elles sont organisées, comment sont recrutées les personnes qui les gèrent, quel est leur profil. Ce n'est pas de la mauvaise volonté ou un souhait de mal faire, mais une question structurelle. Cette structure est-elle vraiment apte, aujourd'hui, à répondre aux besoins en termes de ressources humaines pour notre institution ? Nous n'avons pas la réponse, mais elle pourrait contribuer à améliorer la situation en termes de risques psychosociaux et de harcèlement. Tout le monde sait qu'il existe une déontologue et un référent harcèlement, mais tout le monde sait également que ces personnes ne peuvent pas se substituer au service des Rressources humaines pour régler concrètement les problèmes qui se présentent.