Quel volume d'heures représente désormais le chômage partiel ? Un volume de 4,2 milliards d'heures, cela représente plus de 50 milliards d'euros de dépenses. Dans le projet de loi de finances rectificative que vous nous avez soumis, actuellement en discussion devant le Sénat, vous avez seulement inscrit 24 milliards d'euros. Cela semble donc insuffisant, même si l'État et l'UNEDIC se partagent le coût. Qu'en pensez-vous ?
Pour certains, le chômage partiel risque malheureusement de se transformer en chômage réel, selon le scénario de reprise. Quels pourraient être les chiffres du chômage à partir de l'automne prochain ? Peut-être est-ce trop tôt pour le dire, mais il n'est pas trop tôt pour le prévoir. J'imagine que le ministère étudie différents scénarios. Que peut-on faire pour amoindrir les effets de la crise ?
Beaucoup de jeunes vont rentrer sur le marché du travail cet été, comme tous les ans. Je ne voudrais pas qu'ils deviennent une génération sacrifiée. Ils risquent pourtant de trouver portes closes dans les entreprises qui devront déjà réabsorber leurs salariés au chômage partiel. Quelles initiatives allez-vous prendre pour leur offrir une alternative professionnelle ? Les stages pourraient-ils durer plus longtemps ? Comment lutter contre ce risque majeur ?