Plus de 10 millions de salariés, soit un salarié sur deux, sont actuellement en chômage partiel ; c'est un taux considérable et sans précédent. À partir du 11 mai, l'activité va repartir progressivement dans de nombreux domaines, mais d'autres – notamment l'hôtellerie, la restauration et la culture – ne pourront reprendre leurs activités que plus tard. Comment envisagez-vous la poursuite du dispositif d'activité partielle pour tous leurs salariés ? Ceux-ci auront plus que jamais besoin que s'exprime et que continue de s'exprimer envers eux la solidarité nationale.
Par ailleurs, la Commission européenne a mis en place le programme SURE « Support to mitigate unemployment risks in emergency », qui vise à garantir les plans de soutien à l'emploi des États membres en leur permettant d'obtenir des prêts pour couvrir les coûts liés à la création ou à l'extension des régimes nationaux de chômage partiel. Comment ce mécanisme de réassurance, financé à hauteur de 100 milliards d'euros, sera-t-il réparti entre les États membres, et selon quels critères ?