Je m'étonne que vous ayez refusé nos amendements pour interdire les licenciements, comme cela a été décidé en Espagne. La reprise de l'activité le 11 mai fait courir un risque de contagion à la population et de relance du virus, si celui-ci n'est pas saisonnier. Vous avez choisi cette date plus en fonction de la concurrence internationale que du nombre de masques et de tests que vous posséderez. Comment ferez-vous en sorte que toutes les entreprises, y compris les PME – alors que les grands groupes risquent de saturer le marché – équipent leurs salariés de masques chirurgicaux ? Comment vous assurerez-vous du niveau de protection dans les entreprises où aucun syndicat n'est présent, singulièrement dans les secteurs ubérisés qui risquent de se développer ? Confirmez-vous qu'il appartiendra au conseil de prud'hommes de contrôler le droit de retrait, sans interférence du Gouvernement ?