Au nom de la délégation aux droits des femmes, je souhaite vous interroger sur les inégalités salariales. Des chercheurs et des représentants syndicaux nous ont en effet alertés sur le fait que beaucoup de métiers de première ligne sont, non seulement très féminisés, dans le public comme dans le privé – infirmières, aides-soignantes, travailleuses sociales, enseignantes, caissières… – mais aussi mal payés et peu reconnus. Or, l'importance sociale de ces métiers qui sont sous les feux de l'actualité est aujourd'hui évidente. Quelles pistes pourrions-nous explorer pour revaloriser ces professions ?
Par ailleurs, comment s'assurer que la crise n'accroîtra pas les inégalités salariales ? Comment être certain que les mères isolées, par exemple, qui n'ont eu d'autre choix que de s'arrêter pour garder leurs enfants, ne seront pas pénalisées au moment de la reprise ? L'index de l'égalité peut-il prendre en compte cette période particulière ?
Enfin, dans quelles conditions l'accompagnement des jeunes les plus vulnérables par les missions locales dans le cadre de la Garantie jeunes et du PACEA (Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie) se poursuit-il ? Ne serait-il pas pertinent d'envisager une aide complémentaire ? De manière générale, comment accompagner les jeunes vulnérables qui, aujourd'hui encore, sont trop souvent hors des radars ?