J'aimerais à mon tour évoquer l'impréparation face à la crise sanitaire . En 2016, monsieur le directeur général, vous estimiez que la France n'était pas prête : « notre pays doit adapter ses organisations aux spécificités des crises majeures à venir et des nouveaux défis anticipés ». Pourquoi rien n'a été fait ? Pourquoi des outils d'intervention efficaces ont-ils été mis de côté, désarmant notre pays ?
Je m'interroge aussi sur le risque d'une seconde vague. Celle-ci pourrait avoir des conséquences dramatiques : elle générerait pour les hôpitaux une pression plus élevée que celle que nous connaissons car ceux-ci devraient soigner à la fois les patients souffrant de pathologies chroniques, sans doute sous des formes aggravées du fait des prises en charge différées, et les nouveaux cas de Covid-19. Sur quelle stratégie de prévention comptez-vous vous appuyer ?
Enfin, nous n'avons pas de traitements efficaces pour atténuer l'impact du coronavirus. Le vaccin constitue la meilleure piste. Des essais cliniques ont été menés, notamment aux États-Unis et en Allemagne. Où en sommes-nous en France ? Y a-t-il une stratégie européenne ?