Vous décrivez l'évolution de notre réflexion sur le stockage des masques après l'épisode de 2009. Cette réflexion englobait à la fois le type, l'utilisation et la répartition des masques, à partir du stock stratégique dormant, d'abord confié à l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), puis à Santé publique France, avant d'être pour une part ventilés vers des stocks locaux immédiatement disponibles, placés sous la responsabilité des employeurs, que ce soient les établissements de santé ou les administrations.
À mon arrivée, je me suis assuré du contrôle du stock sous ma responsabilité, c'est-à-dire du stock de Santé publique France, contrôle qui avait d'ailleurs été demandé par mon prédécesseur. Précisons toutefois que le stock principal, celui qui est utilisé tous les jours, c'est celui des établissements de santé, publics et privés. Il tourne et est approvisionné en permanence ; il fonctionne donc sans aucun problème de péremption, si cela doit rassurer les Français.