Notre objectif était de disposer de quantités importantes pour livrer 770 millions de masques à partir du mois de mars. Les producteurs français ont fait des efforts considérables, mais ils ne pouvaient pas répondre à une demande aussi massive. Depuis 2018, nous nouons des contacts réguliers avec eux, à travers les négociations sur les stocks tampons et les précommandes.
En nous adaptant aux connaissances scientifiques, nous avons essayé de répondre en urgence aux tensions.
S'agissant de l'articulation entre le local et le national, je vous propose de vous envoyer un récapitulatif de ce que nous avons fait région par région, puisque nous avons répondu à des situations très différentes. Nous avons eu des contacts avec les présidents de conseils départementaux, avec les présidents de région et de grands élus et avons eu des échanges permanents avec les acteurs de terrain pour nous adapter aux besoins, entre commandes de l'État et commandes des collectivités. Le local a eu un rôle important pour alerter et affiner la demande. C'était le rôle de la cellule logistique que de répondre aux enjeux liés aux commandes spécifiques, à la délivrance sur le territoire et à la situation locale.
S'agissant de l'hydroxychloroquine, sachez que par souci de transparence, les données relatives aux recherches impliquant les personnes humaines (RIPH) et les protocoles en cours sont disponibles sur le site du ministère. Je vais toutefois vous fournir tous les tableaux sur le nombre d'inclusions de patients, les dates d'interruption, les bras et les hypothèses qu'ils contiennent – hydroxychoroquine seule, en ambulatoire, en curatif, en préventif, chez les malades graves, avec ou sans azithromycine, doses, etc.