Le port du masque ne serait d'après vous pas obligatoire. Pour préparer mes rapports sur les risques épidémiques, j'ai pris connaissance des usages dans les pays d'Asie. Le port du masque en cas de pollution, mais également de risques viraux fait partie de la culture traditionnelle et nous en voyons les résultats : en Corée du Sud, au Vietnam, à Hong Kong, on a relevé très peu de décès et d'altérations des états de santé. Pourquoi n'en avoir pas fait autant ?
Revenons sur la commande des masques à l'étranger. En 2011, le plan pandémie avait permis la fabrication de masques dans quatre entreprises françaises, dont une bretonne, Bacou-Dalloz. Mais elles ont fermé leurs portes quand en 2013, à la suite du changement de doctrine, des commandes ont été passées à la Chine. Les dirigeants de l'une d'elles font même l'objet de poursuites de la part des salariés. Le Président de la République a décidé de faire appel à nouveau aux entreprises françaises, mais probablement trop tard. Pourquoi les avoir abandonnées en 2013 et 2014 ?