Je vous donnerai les chiffres précis mais on parle de quelques centaines de milliers de masques. Nous n'avons fait qu'appliquer la doctrine de l'OMS : sitôt que survient une urgence épidémique quelque part – c'est arrivé pour Ebola –, cela permet, dans neuf cas sur dix, de contenir le foyer et d'éviter aux autres pays d'avoir à gérer le même risque. Je répète que la Chine nous a massivement aidés en retour.
J'ai rencontré régulièrement les membres du conseil scientifique, mais je n'ai pris aucune part à leur nomination. L'objectif était de réunir des scientifiques de différents horizons et de différentes formations, sans lien particulier avec les institutions, les ministères ou les agences – à l'exception du Haut Conseil de la santé publique et de Santé publique France, qui sont représentés.