Monsieur le président, vous avez dit que vous étiez fier des Français. Et nous, nous sommes fiers de ce que vous avez fait.
Vous avez rappelé que la liberté de ton et l'indépendance étaient au cœur de votre engagement. Avez-vous jamais retenu votre plume ? Avez-vous toujours couché sur le papier ce que vous pensiez ?
Le manque de coordination entre les agences en France, que vous avez reconnu à mots couverts et que les auditions réalisées depuis deux jours ont mis en lumière, me plongent dans le plus grand désarroi. Heureusement que vous êtes là ! Ferez-vous des préconisations pour que nous soyons mieux armés si nous devons faire face à une nouvelle pandémie ?
On sait que les centres nationaux de référence (CNR) étaient capables, dès le 17 janvier, de faire des tests massivement, comme en Allemagne. Mais on a brandi ce problème d'écouvillons qui n'était absolument pas crédible. L'a-t-on fait pour protéger une entreprise française – vous savez à laquelle je pense – au risque de revivre le drame de 1983, dont tout le monde se souvient ?
Au sujet des masques, on a tout entendu. En tant que scientifiques, quelle est votre préconisation pour la suite ?