Merci, madame, messieurs, d'avoir ajouté un risque à l'exercice de votre métier de clinicien ou de chercheur en devenant membre du comité scientifique. Il est sain, comme vous le faites, de savoir se remettre en question, position peu comprise en politique.
Sur les tests et les masques, on a eu l'impression que du côté des politiques on niait l'importance de certaines stratégies pour justifier les manquements et les gens ont eu du mal à comprendre les avis discordants. Professeur Delfraissy, vous avez été convaincu très tôt de l'importance des tests massifs, avant même l'appel du directeur général de l'OMS, début mars – peu après, Jérôme Salomon déclarait que les tests n'avaient aucun intérêt pendant la phase aiguë de l'épidémie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je ne vous ai pas beaucoup entendu au moment du scandale du Lancet. Qu'avez-vous conseillé au Président de la République ou au ministre de la santé ? J'ai mené une partie des investigations. C'est moi qui ai identifié la directrice des ventes, employée fictive qui avait fait des photos de charme.