Votre diagnostic, lucide et sévère, nous éclaire beaucoup. Dans la presse, vous avez indiqué : « je vis une situation de défaite terrible de la santé publique ». Vous avez également pointé l'absence d'un maréchal en chef pour mener ce combat inédit.
Le Conseil scientifique envisage la possibilité d'un rebond, d'une seconde vague, en fonction de la saisonnalité, en octobre prochain. Que faudrait-il faire en urgence, pour être mieux préparés ?
Quel pilotage de la santé publique serait le plus pertinent ? Est-ce que la multiplicité des organismes et des institutions est un frein à la coordination ? Vous avez réclamé un pilotage plus centralisé, avec à la fois un État stratège plus jacobin et un État plus girondin, dans la mise en œuvre des actions. Pour vous, quelle serait l'organisation optimale ?