À vous entendre, je comprends que la France était prête à affronter un risque épidémique entre 2005 et 2009. Or, de janvier à mars dernier, elle s'est trouvée démunie du fait de la pénurie de tests et de masques. Cela a peut-être favorisé l'épidémie.
Vous avez également confirmé l'absence de coordination, aussi bien au niveau territorial qu'au sommet de l'État. Y a-t-il un pilote dans l'avion alors que le ministre de l'intérieur et le ministre de la santé n'ont qu'un fauteuil pour deux à partager ? À ce sujet, vous avez rappelé la création et l'intérêt d'une task force avec un délégué interministériel de la lutte contre la grippe aviaire (Dilga).
Je pense qu'il faut revoir le rôle de l'EPRUS. Il a été démobilisé. C'est pour cette raison, qu'aidé par des épidémiologistes, j'ai déposé une proposition de loi qui permettrait de recréer un Haut conseil de la lutte contre les risques épidémiques et biologiques.
Je propose également de passer aux Ordam, de façon à avoir une territorialisation de l'action, y compris dans la lutte contre des épidémies.