J'ai du mal à comprendre que des choses aussi basiques que les masques ou l'hydroxychloroquine connue depuis des dizaines d'années, nécessitent d'attendre une crise pour voir si elles fonctionnent ou pas.
En 2003, une étude de Lancet expliquait que les masques étaient plus efficaces que les gestes barrières. Les études réalisées doivent servir à quelque chose. On a beaucoup de chercheurs : des chercheurs qui cherchent on trouve, des chercheurs qui trouvent, on cherche.
On a beaucoup de Conseils, de comités, d'instances qui se multiplient et, en même temps, on manque d'argent. Pourquoi ne tranche-t-on pas ces querelles doctrinales ? Ne masqueraient-elles pas en réalité un souci d'économie ?
Pensez-vous, comme le suggère le Professeur Raoult, que des laboratoires pharmaceutiques auraient eu des liens avec des membres du comité scientifique, susceptibles d'influencer la stratégie sanitaire de la France ?
Vous avez expliqué que nous avons été bons sur les soins et mauvais en prévention. Le professeur Raoult dit l'inverse. Il considère que la désorganisation du système de santé n'a pas permis de soigner suffisamment de malades. Il dit « c'était la crise, moi j'ai soigné et j'ai eu des résultats ». Comment analysez-vous cette divergence de stratégie ? Ne faut-il pas distinguer les gens dans l'action de ceux qui suivent davantage les normes, les protocoles et préfèrent être plus prudents ?