Vous évoquez devant nous les personnes décédées après avoir pris de l'hydroxychloroquine. Vous êtes une professionnelle de la santé, vous menez des projets de recherche. Vous savez que pour faire une étude solide de pharmacovigilance et d'imputabilité, il faut plusieurs semaines voire plusieurs mois. Dans ce délai bref, il est impossible d'imputer les décès des patients à l'hydroxychloroquine. J'aimerais avoir votre avis sur ce point.
Avez-vous utilisé l'hydroxychloroquine dans votre service, auprès de vos patients ?
Quel est le taux de mortalité dans votre service ?
Quels sont les liens d'intérêts avec le laboratoire Gilead ? La presse ce matin évoque des sommes conséquentes versées par ce laboratoire, et peut-être par d'autres. Qu'avez-vous fait de ces sommes ?
Ne pensez-vous pas que le nombre de patients arrivés à l'hôpital aurait été moins élevé si les médecins généralistes – qui sont les cliniciens en qui les patients ont confiance – avaient été sollicités dans les procédures de soins et non écartés du parcours de soins ?