Nous avons assisté à une mobilisation sans précédent, tant institutionnelle que professionnelle, pendant cette pandémie. Le maillage entre médecine de ville et médecine hospitalière est indispensable. Or ce travail collectif essentiel n'a pas été toujours très opérationnel. Qu'en est-il de l'articulation entre le réseau hospitalier et les structures de recherche ? Cette collaboration est-elle optimale ? Ne faut-il pas la renforcer pour faire face à d'autres périls infectieux, notamment en développant de nouvelles pratiques ?
Nous avons connu un déficit de médicaments, qui n'a pas touché les seuls anesthésiants. De nombreux patients souffraient en effet de pathologies chroniques, et les médicaments associés ont parfois manqué. Comment appréhendez-vous une éventuelle nouvelle vague sur le plan de la capacité médicamenteuse ?