Monsieur le ministre, je vous remercie pour vos propos d'une clarté remarquable. On a bien compris qu'il n'y avait pas eu de changement de doctrine relatif au nombre de masques en 2011, on a bien compris aussi que l'instruction ministérielle qui distingue les stocks stratégiques des stocks tactiques ne parle pas des masques et que le changement de doctrine a lieu en 2013. L'EPRUS a disparu en 2016 : tout s'est donc passé entre 2013 et 2016. Finalement, vous confirmez les propos de l'ancien Président de la République, François Hollande, qui dit avoir une part de responsabilité dans la gestion de cette crise.
Certains ont dit que la baisse des stocks de l'EPRUS révélait une baisse du stock de masques. Pouvez-vous préciser ce point et expliquer la variation de ces stocks en tant que telle ?
J'aimerais également vous entendre sur la doctrine du port du masque. Considérez-vous que le port du masque est utile pour le grand public ? Comment cette doctrine s'est-elle construite au moment de l'épidémie de grippe H1N1 ? Que pensez-vous de la manière dont elle s'est appliquée au cours de la crise liée à l'épidémie de covid-19 ?
Enfin, nous avons été surpris de constater, lors de certaines auditions, que la question de notre dépendance vis-à-vis de la Chine semblait secondaire. Vous avez souligné combien il est important d'avoir une production nationale. Quel est le seuil de production nationale qui permet d'avoir une relative autonomie ? Quel est le seuil d'alerte ?