Entre 2005 et 2007, vous êtes ministre de la santé, puis, en 2010, vous êtes nommé ministre du travail, de l'emploi et de la santé. Vous nous avez dit que, pour l'équipe alors au pouvoir, la santé passait avant tout. Sans remettre nullement en cause vos capacités, avec le recul, estimez-vous qu'un ministère d'une telle envergure, dans un contexte difficile qui était celui de l'après-crise de 2008, était une bonne idée et que vous avez pu vous consacrer pleinement aux problématiques liées à la santé ?