Il est important, monsieur le ministre, que vous ayez précisé le contenu de la doctrine de protection de 2013 car, quand j'ai interrogé récemment le ministre lors des questions au Gouvernement, il m'a répondu que la pénurie de masques était liée à l'instruction ministérielle de 2011. Vous remettez ainsi les points sur les « i ».
Lorsqu'il a été absorbé dans Santé publique France, l'EPRUS s'est trouvé désarmé, non seulement parce que son financement a été modifié – il était jusqu'alors financé pour 50 % par l'État et pour 50 % par la sécurité sociale – mais également parce qu'il a perdu son autonomie malgré les recommandations faites en la matière. Partagez-vous l'idée qu'il faut redonner à l'EPRUS tout son rôle ?
Enfin, que pensez-vous de l'idée de créer, non pas dans les régions mais dans les sept zones de défense et de sécurité, un conseil sanitaire qui travaillerait sous les ordres du préfet de zone, en collaboration avec les ARS ?