Certains soignants ont estimé qu'il y a eu pendant la crise une organisation plus agile, parfois allégée, probablement en lien avec une simplification de la gouvernance. Cela correspond d'ailleurs à un engagement dans le cadre du Ségur de la santé. Quel regard portez-vous sur la gouvernance dans les hôpitaux ?
S'agissant des masques FFP2, pourriez-vous nous transmettre, monsieur Gadier, les recommandations du ministère de la santé que vous avez évoquées ? Saviez-vous que ces masques n'étaient pas destinés à tous les soignants ? M. Vallet et M. Grall, anciens directeurs généraux de la santé, ont affirmé, lorsque nous les avons auditionnés, qu'ils étaient réservés aux soignants pratiquants des actes invasifs.
Vous avez cité une recommandation ministérielle relative à la non-hospitalisation des patients des EHPAD. De quel document parlez-vous ? Pourriez-vous dès lors nous le communiquer ?
Selon Santé publique France, il y aurait environ 31 000 soignants contaminés – si j'ai bien compris, vous êtes d'accord avec ce chiffre. Avez-vous des estimations chiffrées en ce qui concerne la déclaration et surtout la reconnaissance du covid-19 comme maladie professionnelle ? Selon le ministère de la santé, la reconnaissance serait systématique à partir du moment où une contamination est avérée, quelle que soit son origine.