Intervention de David Habib

Réunion du mardi 7 juillet 2020 à 17h00
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Je suis issu d'un département très peu touché. Quand je vous entends, je comprends que la vie et la mort ne sont pas un concept, mais un quotidien, et j'ai envie de vous dire « Respect ! ». Cela nous oblige à aller jusqu'au bout, notamment sur la question du tri évoquée par le rapporteur.

J'ai été destinataire d'une recommandation régionale de l'ARS Île-de-France du 19 mars, disant : « Dans un contexte d'exception où les ressources humaines thérapeutiques et matérielles pourraient être ou devenir immédiatement limitées, il est possible que les praticiens sur-sollicités soient amenés à faire des choix difficiles et des priorisations dans l'urgence concernant l'accès à la réanimation. » Le tri s'est adossé à des textes. Il faut, même si je ne vous poserai pas de question à ce sujet, poursuivre la réflexion pour savoir comment, en dehors du discours officiel des ministres, des mesures ont été prises pour faire face à l'urgence.

Sur la situation du personnel soignant, j'ai posé hier à Martin Hirsch la question des conséquences post-traumatiques pour vos collègues. Nous recevons des témoignages terribles. Je voudrais que vous nous fassiez le point sur la situation psychologique des personnels en EHPAD et à l'hôpital.

Alors qu'il y a eu treize décès dans le Pays basque et treize décès dans le Béarn, la prime covid était de 1 500 euros à Bayonne et de 500 euros à Pau, et il a fallu se battre, toutes sensibilités politiques confondues, pour rétablir un équilibre. Je souhaite que vous vous exprimiez sur ce fiasco qui a créé des « traumatismes », au sein de la communauté soignante.

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