Si vous voulez nous entendre dire que c'est sans précédent, c'est une évidence ! Comme les salaires sont bloqués depuis des années – nous avons perdu plus de 18 % de pouvoir d'achat –, le rattrapage pour tous les personnels de la fonction publique, mais aussi pour les 500 000 personnels soignants du secteur privé dont nous avons eu la surprise d'apprendre qu'ils sont intégrés dans le Ségur, implique d'énormes volumes financiers. Le Premier ministre vient d'annoncer 7,5 milliards, mais le compte n'y est pas encore. Il faut le voir comme un investissement : on ne peut pas parler du manque d'attractivité des professions sans les rémunérer comme il se doit.