Je rappelle que s'il pouvait y avoir des stocks dans les établissements de santé, il n'y en avait pas du tout dans le secteur médicosocial. Le problème d'approvisionnement global était de premier plan.
Pour répondre à votre question, monsieur le président, nous sommes très favorables à la cinquième branche, que nous appelons de nos vœux depuis longtemps. Mais nous considérons qu'une vision globale de la logique d'autonomie s'impose. Elle n'aurait pas de sens si elle se limitait à l'objectif général de dépenses pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. J'ai indiqué précédemment que la FEHAP était en capacité de raisonner en logique de parcours ; il faut y inclure la dynamique de l'APA, de la prestation de compensation du handicap… Bref, il faut créer une branche qui permette de se fonder sur le besoin des personnes plutôt que sur les logiques de financement. On conçoit le parcours des personnes en situation fragile en fonction du financeur alors que la logique voudrait que l'on détermine les besoins des personnes et la capacité d'y répondre. Nous sommes donc favorables à un périmètre large et à une inversion de logique.