Je rejoins le propos du président de la FHP à l'instant sur la déprogrammation. La fédération a considéré qu'il y avait une unité de commandement. Le ministère nous demandait de suivre des directives, nous les renvoyions à nos adhérents sans les commenter. Cela dit, nous pourrions nous interroger sur l'adoption d'une logique nationale, identique sur l'ensemble des territoires, alors que nous aurions peut-être pu nous adapter à l'évolution de l'épidémie. Il aurait été préférable de tenir un raisonnement différencié en fonction des territoires même si cela est plus facile à dire a posteriori, je l'entends bien.
Par ailleurs, des molécules, qui sont utilisées pour les activités de chirurgie et de réveil étaient en tension, d'où la nécessité de les réserver au plan national à l'activité de réanimation et aux patients atteints du covid. Non seulement les patients avaient peur de revenir dans nos établissements mais s'y ajoutait cette limitation intrinsèque liée à la répartition des molécules qui était nécessaire pour garantir une continuité de soins des patients en réanimation.