Vous avez évoqué 4 000 lits de réanimation. À quelle date êtes-vous parvenus à ce chiffre ? De combien de respirateurs disposiez-vous ?
La doctrine du 16 mai 2013, édictée sous l'autorité du Premier ministre, concerne la protection des travailleurs au sens large face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire. C'est dire que, de 2013 à 2020, personne ici, autour de la table, n'aurait été informé et que personne ne vous aurait rappelé, en sept ans, cette doctrine édictée sous l'autorité du Premier ministre. La situation antérieure était bien plus simple. Par exemple, au cours de la pandémie de grippe survenue en 2007, les professionnels recevaient des kits de protection. Vous avez donc constaté un changement majeur.
Des trains sont partis de Nancy afin de transférer des patients alors que peu de malades nancéens occupaient les chambres de réanimation privées. Avez-vous été interrogés sur votre capacité d'accueil et sur les places en hospitalisation privée au sujet des patients qui devaient être transférés à l'autre bout de la France, voire à l'étranger ?