Ma première série de questions portera sur les équipements de protection individuelle (EPI). J'ai eu l'occasion de dire à Roselyne Bachelot lors de son audition que je trouvais très injustes ses appréciations sur l'attitude des médecins de ville face aux masques. Aviez-vous eu connaissance de la doctrine élaborée par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) en 2013 ? Aviez-vous eu des contacts avec les autorités sanitaires au niveau national ou territorial pour définir le niveau des stocks, puis les contrôler et les évaluer ? Comment se préparer face à la double épidémie que vous évoquez ? Qui doit acquérir ces équipements ? L'État ou les autorités sanitaires ? Qui doit définir les volumes et évaluer leur qualité ?
Pourriez-vous développer votre analyse sur la concentration des appels autour d'un numéro unique et la prépondérance donnée à l'hôpital par rapport à la médecine de ville ? Faut‑il mettre en place deux numéros ?
Disposez-vous d'évaluations portant sur les retards de diagnostic, de suivi, les interruptions de traitement, les déprogrammations d'actes ?
Enfin, que pensez-vous du débat sur la liberté de prescription soulevé par les décrets des 25 et 26 mars relatifs à l'hydroxychloroquine ? Pouvez-vous nous en dire plus sur vos recommandations relatives aux essais cliniques ? Quel est l'état des contentieux ? Quelles sanctions l'ordre a‑t‑il été amené à prendre ?