Vous vous êtes exprimé avec solennité et dignité le 15 juin pour exhorter le Gouvernement à donner de vraies garanties sur la durée de conservation des données médicales recueillies dans le cadre du traçage des cas contacts. Cette prise de position faisait suite à une précédente intervention, en date du 7 mai, où vous exhortiez le Gouvernement à garantir la protection du secret médical. Avez-vous le sentiment d'avoir été entendu ? Qu'est‑ce qui vous a poussé à rappeler aussi fortement le principe du secret médical ? Le groupe Socialistes et apparentés avait demandé au Premier ministre que les brigades chargées d'établir les fiches des cas contacts soient soumises au secret médical. Nous n'avons pas été entendus mais nous n'avons pas non plus reçu de réponse du Premier ministre d'alors.
Un certain nombre de personnels soignants ont indiqué que des injections de Rivotril avaient été faites à forte dose à des patients en détresse respiratoire aiguë. Selon certaines organisations syndicales, cela a été fait en l'absence d'un médecin. Comment réagissez-vous à ces affirmations ? Ces prescriptions de Rivotril ont‑elles été faites en raison de la pénurie de produits habituellement utilisés pour la sédation ?