Je pense également que nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et, à ce titre, je remercie une nouvelle fois tous les personnels soignants pour leur engagement, leur efficacité et la conscience professionnelle dont ils font constamment preuve.
Que pensez-vous des chiffres relatifs aux prises en charge aux urgences et en réanimation, et quelle est la typologie actuelle des admissions en termes de gravité et d'âge des patients ? Vous avez évoqué la plasticité du système de santé, c'est-à-dire sa capacité à faire preuve de réactivité, mais vous avez aussi parlé des problématiques de la gouvernance et du numérique. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce point ?
J'aimerais savoir ce que vous pensez de l'articulation entre privé et public et comment vous l'envisagez pour la suite, c'est-à-dire selon quel mode de gouvernance. Comment travailler ensemble sans évoquer la médecine de ville et la médicalisation des EHPAD ?
Quels ont été les critères de prise en charge des personnes âgées, en particulier dans les EHPAD ? Ces critères étaient-ils spécifiques à la crise du covid, ou s'agissait-il de ceux habituellement utilisés en médecine d'urgence ou en médecine de réanimation ? Y a‑t‑il eu des refus d'hospitalisation aux urgences ou en réanimation, et le cas échéant pourquoi ? A-t-on atteint une limite ayant entraîné l'obligation de procéder à un tri comme cela a pu être le cas en Italie ?
Pour ce qui est des transferts, pouvez-vous nous en rappeler les modalités, qui les organisait et quelles équipes accompagnaient les patients ?
Enfin, j'aimerais que vous reveniez sur le numéro unique en santé et sur la mission MARCUS 3, afin de nous préciser quelles seraient vos préconisations en termes d'organisation. Pouvez-vous nous préciser quelles sont les carences auxquelles vous avez fait allusion, et ce que vous proposez pour améliorer la collégialité entre ceux qu'il est convenu d'appeler les « blancs » et les « rouges » ?