Si nous avons bien compris que l'accès des résidents en EHPAD à l'hôpital et à la réanimation se faisait en fonction de critères médicaux et éthiques, ces derniers étaient déjà appliqués avant la crise : d'où notre interrogation notamment sur les chiffres de la DGOS.
Professeur Maury, vous avez indiqué que des gens étaient morts en raison du manque de respirateurs. Ceux-ci n'ont été livrés qu'ensuite, au mois d'avril, c'est‑à‑dire après le pic, notamment dans le Grand Est. En outre, à un problème de quantité s'est ajouté un problème de qualité, puisque 8 500 appareils sur les 10 000 commandés se sont révélés plus adaptés au transport de patients qu'à la prise en charge des covid‑19. Qu'en pensez-vous ? La SFAR n'a‑t‑elle pas été mise devant le fait accompli ?
Docteur Pelloux, vous avez indiqué qu'on n'avait pas su travailler avec les pompiers : s'agissait-il d'un oubli, d'une demande ou d'une consigne, sachant que ces 250 000 femmes et hommes maillent parfaitement et finement le territoire national ? On nous a rapporté que certaines colonnes de renfort avaient été annulées et certains médecins sapeurs-pompiers débarqués : qu'en pensez-vous ?