Boris Vallaud et moi-même partageons bien évidemment votre conclusion sur le maintien du nombre d'officines. En tant qu'élus de territoires ruraux, nous mesurons le rôle pivot que vous jouez dans le dispositif de santé national.
Entre le décret du 3 mars et l'assouplissement du 20 mars, les stocks stratégiques sont restés stables, passant de 102 millions à 100 millions. L'État vous a‑t‑il associés, d'une façon ou d'une autre, à une réflexion sur l'usage de ces stocks ?
Par ailleurs, avez-vous élaboré une doctrine avec les pouvoirs publics pour éviter une pénurie de médicaments en cas de deuxième vague ?
Vous avez mentionné l'absence de communication entre les différentes autorités, ainsi que la compétition entre le ministère de l'économie et celui de la santé, autant de points qui confirment l'amateurisme dans la gestion de la crise et expliquent le fiasco du confinement. Ces obstacles vous semblent-ils avoir été surmontés ? Sommes-nous en état d'affronter une deuxième vague pandémique avec davantage de sérénité ?
Enfin, sait-on combien de TROD ont été vendus en France par les officines ?