Les difficultés d'approvisionnement en équipements de protection individuelle pendant les premières semaines de la crise sanitaire, notamment en masques, ont conduit à mobiliser toutes les ressources disponibles au bénéfice des professions de santé les plus exposées qui devaient continuer à prendre en charge les malades. S'est ensuite posée la question des masques grand public, de leur achat et de leur distribution. Lorsque celle-ci a été autorisée, à partir du 4 mai, les distributeurs en ont mis à la disposition de leurs clients. Dès lors des questions se posent : des stocks avaient-ils été constitués et conservés par les grandes surfaces, alors que des besoins existaient ? Ces compétences en matière d'approvisionnement n'auraient-elles pas pu être mobilisées plus tôt au bénéfice de l'intérêt général ?
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».
(M. Jacques Creyssel et Mme Émilie Tafournel prêtent serment.)