Monsieur Creyssel, vous ne vendiez pas de masques avant le 15 mars, faute de demande. Il a fallu attendre le 24 avril pour qu'on vous autorise à en acheter à l'étranger. Cette décision vous semble-t-elle justifiée ? Pourquoi ne pas avoir acheté des masques plus tôt ? Le cas échéant, savez-vous si tel était le cas dans les autres pays européens ?
Par ailleurs, tout en rendant hommage à la grande distribution et à l'engagement du personnel, dont chacun a constaté le comportement admirable pendant la crise, je rappelle que des pratiques différentes ont été constatées d'un magasin à l'autre, certains se faisant tirer l'oreille pour instaurer des contrôles de distanciation ou d'accès. Certaines grandes surfaces appliquaient strictement l'obligation de port du masque, d'autres pas du tout, arguant qu'elles n'avaient pas l'obligation de le faire, alors même qu'il s'agissait d'une injonction des pouvoirs publics.