Vous disiez que seules les informations qui pouvaient poser problème vous étaient remontées. Était-ce le cas de ces problématiques d'accès aux soins ? Des médecins nous ont déclaré avoir géré la prise en charge des patients selon les recommandations médicales et des principes éthiques, sur le fondement d'une analyse des bénéfices et des risques. Certaines personnes n'avaient pas leur place en réanimation car les risques encourus dépassaient les bénéfices espérés. Puisque 92 % des morts avaient plus de 65 ans, les EHPAD ont malheureusement payé un lourd tribut.
M. Rousseau, directeur général de l'ARS d'Île-de-France, a indiqué que la baisse du nombre de personnes âgées en réanimation devait être interprétée avec prudence, la déprogrammation importante des opérations habituelles en chirurgie entraînant mécaniquement la baisse du nombre de personnes âgées en réanimation.
Ces discussions sont-elles remontées jusqu'à Matignon ?