Merci pour cette note d'optimisme.
Les conclusions intermédiaires du rapport Pittet ont pointé des problèmes de capteurs de détection. Ces capteurs de détection ont-ils été déployés pendant l'été, alors que le virus se propageait à bas bruit ?
J'aimerais connaître la vision que vous partagez avec vos contacts scientifiques sur les modes de contamination. Y a-t-il des modes de contamination qui nous échappent, des zones ou des foyers qui nous restent inconnus ? Dans le département de la Loire, que vous avez évoqué, j'ai récemment interrogé les réanimateurs et urgentistes du centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Étienne : ils sont incapables de dire d'où provient la deuxième vague, alors qu'au cours de la première, un cluster avait été très nettement identifié autour des Monts-du-Forez, au-dessus de Montbrison. Sur ce point, a-t-on progressé du point de vue scientifique ?
S'agissant du système de soin, quelles leçons ont été tirées de la première vague, au regard notamment de la dotation en lits de réanimation et de leur réarmement ? Combien sont disponibles à ce jour ? Le nombre de personnes âgées hospitalisées en réanimation aurait diminué. Quelle lecture faîtes-vous de ces chiffres ?
Où en est le téléchargement de l'application TousAntiCovid ? Quelles explications peuvent être avancées sur le relatif échec de StopCovid ?
Je m'intéresse particulièrement à la vaccination contre la grippe. Dans certaines zones, on manque de vaccins. Avez-vous des indications à nous fournir quant au réapprovisionnement et à l'organisation des vaccinations ?
Quelle vision avez-vous de l'utilisation des tests antigéniques rapides, du point de vue de la stratégie et du protocole ? Quel est l'état des stocks ?
Comment votre collaboration avec Santé publique France se manifeste-t-elle ? Comment appréhendez-vous les difficultés de l'Agence, notamment celles qu'elle a rencontrées pour s'acquitter de sa mission d'approvisionnement ? Le temps qu'elle met à répondre à une sollicitation interpelle. Interrogée, par exemple, sur les antiviraux en 2016, elle avait donné une première réponse en 2018. Grégory Emery nous a indiqué que vous aviez reçu très récemment une note relative aux protocoles d'administration et de stockage les concernant mais peut-être pourriez-vous nous dresser un état des lieux des réponses thérapeutiques disponibles. De même, lorsqu'il s'est agi d'évaluer l'état des stocks de masques, il a fallu attendre un certain temps pour en connaître le niveau et la qualité. Quelle est votre position à ce sujet et quelles actions avez-vous déployées ?