Effectivement, une réunion hebdomadaire se tient tous les mercredis avec l'ensemble des agences sanitaires : l'Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire (ANSES), l'ANSM, Santé publique France, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ou encore l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Des comptes rendus sont à chaque fois établis. Je rencontre donc au moins une fois par semaine le directeur général de Santé publique France, sachant que Grégory Emery n'était pas en poste au moment où ce point a été discuté.
À vous entendre, on croirait que la direction générale de la santé est confinée dans une tour d'ivoire et n'échange jamais avec le ministère. En réalité, j'ai des rapports, parfois pluriquotidiens, avec les membres du cabinet, le directeur de cabinet, la ministre du temps d'Agnès Buzyn et désormais le ministre Olivier Véran. Les relations avec le directeur de cabinet, le cabinet et la ministre sont très fluides. Pour moi, toute alerte majeure remonte donc au ministre.