Le problème a moins tenu au type de stocks, dormants ou tournants, qu'à l'existence même de stock suffisant. Si l'on s'en tient aux propos qui ont été tenus dans le cadre de cette mission, le 24 janvier, date du premier cas diagnostiqué en France, Agnès Buzyn a posé la question des stocks. À cette date, ni elle ni Édouard Philippe ne savaient ce qu'il en était. Si vous-même disposiez de l'information, pourquoi ne pas l'avoir transmise à la ministre de la santé ou au Premier ministre ?
Qui a pris la décision de détruire les masques ? Vous avez évoqué le dilemme que représente le fait d'acheter pour finalement jeter les équipements. Mais là, non seulement on n'a pas acheté, mais on a jeté. On peut parler de double peine, voire de double faute.