Intervention de Julien Borowczyk

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 16h30
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Quel est votre regard sur la position que vous occupiez avant la crise ? En tant que président du conseil de surveillance des établissements de santé, en qualité d'acteurs du médico-social, s'agissant des départements, participant aux conseils territoriaux de santé (CTS), quelles ont été vos prérogatives, votre capacité d'anticipation, s'agissant des doctrines et de la circulaire de 2011 instaurant des équipements individuels pour les personnels de santé ? Puisque vous étiez parties prenantes dans ces structures médico-sociales et sanitaires, quel a été votre rôle, quel travail avez-vous mené pour anticiper cette crise ? Avez-vous interpellé, stocké, demandé que les soignants disposent de matériels ?

Monsieur Muselier, quelle est votre vision sur la deuxième vague que nous connaissons ? En avez-vous discuté avec le professeur Raoult – que vous avez soutenu ? Quel est votre avis s'agissant de l'utilisation de l'hydroxychloroquine ?

Monsieur Bussereau, pouvez-vous revenir sur l'engagement pris par l'État et les départements – soixante-quinze d'entre eux l'ont signé – au sujet des aides à domicile ? Quelle est votre vision concernant l'accompagnement des départements qui ne l'ont pas encore conclu – je pense en particulier au département de la Loire, où j'ai été élu, qui ne l'a pas signé bien que son président ait été sollicité à plusieurs reprises ?

Monsieur Baroin, s'agissant des masques, l'OMS n'avait recommandé le port généralisé du masque qu'à partir du mois d'avril. Par ailleurs, vous avez souligné l'incapacité de l'État à s'adapter à l'évolution de la situation et parlé d'un « effondrement » de l'État. Je souhaitais vous faire part de mon expérience de médecin généraliste, exerçant en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un constat qui est de nature à recentrer le jugement qu'on peut porter sur les équipements de protection. J'ai reçu de l'État, gratuitement, 600 masques, dont 250 FFP2 depuis le mois de mars. J'ai reçu 20 masques de ma région, 2 de ma commune et aucun du département. Enfin, vous avez indiqué que les pouvoirs juridiques des maires avaient été rognés. Je peux comprendre cette position mais fallait-il, selon vous, redonner un pouvoir juridique complet aux maires, alors que, par exemple, le maire de Saint-Étienne demandait à tout prix une réouverture des bars, il y a encore dix jours, lors de l'instauration du couvre-feu ?

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