En matière de prévention, ce que nous avons réalisé concerne le fonctionnement des hôpitaux avec un plan cancer, un plan Samu, des formations, des mesures visant à pallier la désertification médicale ; sachant que toutes ces mesures n'étaient pas programmées dans le cadre de nos fonctions.
Comme vous le savez, le professeur Raoult est un ami que je soutiens depuis le début. Il a une personnalité particulière. Il est comme cela depuis que je l'ai connu, alors qu'il avait 28 ans, à la faculté. M. Raoult n'est pas devenu ce qu'il est du fait de la crise, mais parce qu'il est vraisemblablement l'un des plus gros travailleurs qui existent dans son domaine de compétence.
Il est le directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) en maladies infectieuses de Marseille, qui a coûté quelque 71 millions d'euros, dont une quinzaine de millions d'euros proviennent de l'Europe, et qui a été construit dans le cadre du plan santé de M. Sarkozy. Plus de 800 personnes y travaillent : ce n'est donc pas un gourou qui travaille sur un bout de paillasse, comme certains l'imaginent, parce qu'il a les cheveux longs. C'est un scientifique mondialement reconnu.
Quand on va chez le médecin, c'est qu'on est malade et on souhaite sortir avec une ordonnance qui donne l'espoir d'aller mieux. On écoutait chaque soir à la télévision quelqu'un que j'appelle volontiers le « croque-mort » parce qu'il nous annonçait quotidiennement des milliers de morts…