La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus a débuté en France et en Europe en début d'année. Monsieur le ministre, vos prédécesseurs au ministère de la santé avaient malheureusement déjà été confrontés à des risques épidémiques, mais jamais avec une telle violence ni pour une durée aussi longue puisque la France, pas plus que ses voisins, n'en a fini avec le virus. Cela veut dire qu'il a fallu apporter des réponses rapides et adaptées dans un contexte scientifique qui a évolué. Mais cela signifie aussi que toutes les personnes confrontées directement à la gestion de la crise ont dû soutenir un effort considérable dans la durée, en particulier les soignants, mais aussi l'ensemble des Français.
Nous avons, à ce stade et conformément à l'objet de notre mission, un premier regard rétrospectif à porter sur ce qui a été fait, mais il est clair que les tendances actuelles et les conséquences du reconfinement vont aussi nous occuper aujourd'hui.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc, monsieur le ministre, à lever la main droite et à dire : « Je le jure. »