Mon propos consistait à savoir si vous éprouviez personnellement un regret quant à ce retard. Vous avez toujours, semble-t-il, prôné des mesures de protection fortes. Pour ma part, et quitte à sortir de mon rôle de rapporteur, je partage à titre personnel cette approche et je suis plutôt de ceux qui considèrent qu'on n'en fait jamais trop. J'ai toujours soutenu des mesures de protection fortes. Mais il semblerait que des arbitrages aient été rendus lors du Conseil de défense du 11 septembre, ou à d'autres dates, qui ne correspondaient pas aux décisions plus restrictives et plus protectrices que vous souteniez personnellement, et qui, si elles avaient été adoptées, auraient pu mieux anticiper l'avancée du virus. Avez-vous des précisions à nous apporter sur ce point ?