Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur les risques et les modes de transmission de ce virus. Vous avez parlé d'acceptabilité et de compréhension. Un sujet revient très souvent depuis la première vague, celui des Français qui vont tous les jours au travail et utilisent les transports en commun. Ils s'étonnent des risques encourus, les acceptent, mais ne les comprennent pas forcément, par exemple par rapport à l'ouverture d'un restaurant. Pour ce type de décision, vous appuyez-vous sur des études, même si nous savons que beaucoup d'informations nous manquent encore pour comprendre ce virus ?
Concernant les vaccins, ne serait-il pas temps de mutualiser les recherches ? Près de 200 laboratoires dans le monde sont en train de mener ce type de recherches, notre planche de salut pour sortir de cette crise. Est-il utopique de penser que des laboratoires pourraient travailler en synergie, associer leurs équipes et leurs savoir-faire, peut‑être pas au niveau mondial, mais au moins au niveau européen ?