Vous avez évoqué le nombre de lits disponibles et les déprogrammations. En Saône-et-Loire, le directeur de l'ARS a déjà demandé à nos hôpitaux de déprogrammer des soins ; or nous savons que certains patients, qui ont été déprogrammés en mars, n'ont pas encore été reprogrammés. Savez‑vous combien de patients n'ont pas encore été reprogrammés à ce jour ? Avez-vous imaginé des solutions innovantes ou pris des mesures particulières ?
Nous attendons un pic d'admission à l'hôpital important pour la deuxième semaine de novembre. Avez-vous imaginé des solutions innovantes pour y répondre ? La combinaison d'une infection au covid ou à la grippe serait une catastrophe, à la fois pour les patients et pour le système de santé. Trois semaines après le début de la campagne de vaccination grippale, entre 70 et 90 % des pharmacies sont en pénurie de vaccins. Vous évoquiez, lors des questions au Gouvernement, une amélioration. Je vous informe que la plupart des officines ne recevront pas de vaccin avant le 20 novembre et que les quantités reçues seront très loin de satisfaire les besoins, notamment des personnes prioritaires. Je ne parle même pas des personnes qui souhaiteraient se faire vacciner et qui, à ce jour, ne sont pas prioritaires. Comment se fait-il que cela n'ait pas été anticipé ?
L'Académie nationale de médecine a appelé à rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour l'ensemble du personnel soignant. Comptez-vous faire vacciner massivement les personnels de santé, tant à l'hôpital qu'en EHPAD, sachant que nous avons besoin d'eux plus que jamais ?