La suppression de l'observatoire de la récidive et de la désistance repose sur des arguments quelque peu malhonnêtes. Ainsi, sur le nombre de réunions qu'il a tenues. Il a en effet organisé un colloque à l'Assemblée nationale en juin 2019 ; il n'est donc pas resté sans rien faire. Le rapport Dalloz note que cet observatoire est essentiellement composé de bénévoles et coûte moins de 3 000 euros par an en moyenne : donc pratiquement rien à l'État. En revanche, il présente l'énorme intérêt de faire appel à des chercheurs indépendants, des praticiens et des élus sur le phénomène de la récidive, ce que ne ferait pas l'administration centrale. Nous en avons besoin pour penser nos politiques publiques.
Le nombre de réunions tenues ou de rapports remis est plus une question de moyens qu'un argument de suppression de l'instance.