La mort programmée de l'INHESJ a donné lieu à la parution de plusieurs tribunes. À chaque fois, on s' oppose fermement à cette suppression, considérant, comme je l'expliquais précédemment, qu'en supprimant cet institut, l'État est en train de se priver d'un des rares espaces d'échange, de dialogue et de confrontation d'idées entre magistrats, policiers, gendarmes, professionnels du secteur privé de la sécurité alors même que la nécessité de développer un continuum est régulièrement soulignée et que le caractère interministériel de l'Institut et son positionnement formaient l'enceinte adaptée de production du savoir à l'attention des décideurs publics dans le cadre de l'élaboration des politiques publiques de sécurité et de justice .
Là encore, cette suppression appauvrit notre analyse des politiques publiques. Nous avons plus que jamais besoin de conserver cet institut national.